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Foyers 

d'hébergement

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De nombreux foyers d’hébergement existent à Metz. L’association AMLI, en réseau avec les logements sociaux Batigère, œuvrent pour l’Accompagnement, le Mieux-être et le Logement des Isolés. L’entreprise Adoma, elle, est très active en matière d’hébergement et d’accompagnement des demandeurs d’asile. L’association AIEM propose également des solutions d’hébergement. Principalement, ce sont dans des Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) que les migrants sont hébergés.

Pour pouvoir être accueilli dans le foyer, la demande d’asile doit être faite et en cours de traitement. Elle doit aussi être passée par la préfecture de Moselle. Ces hébergements sont des logements pour la durée de traitement de la demande d’asile. Afin d'accéder au CADA, la personne doit être titulaire de l’Autorisation Provisoire de Séjour (APS), qui fait preuve de la demande d’asile. Cette politique d’hébergement est menée principalement par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS).


Hébergement mais aussi accompagnement administratif, social, médical et apprentissage du français. En théorie, toutes ces missions sont celles d’un foyer d’hébergement. Des hommes et des femmes sont logés pour quelques mois voire plusieurs années dans des conditions de vie parfois contestables.  

Suite au démantelement du campement de Blida en 2015, l'association AMLI est solicitée pour reloger des migrants. C'est avenue de Blida que se situe l'un des foyers. Dans la même chambre depuis 2016, Diallo souhaite rester à Metz pour sa fille. 

 

 

le foyer AMLI s’impose dans le paysage messin.

Les foyers s’enchaînent et se ressemblent.

Chambre minuscule, douches et toilettes communes, cuisine avec le strict minimum.

 

Dans le foyer Adoma de Borny, en périphérie de Metz, un homme, venu d’Afghanistan il y a quelques années, fait la visite et montre le "foyer tel qu’il est vraiment." Hanté par les souvenirs de guerre, il ne souhaite pas parler de sa vie passée. Il reste évasif et secret sur les raisons pour lesquelles il est parti et tient plutôt à montrer dans quelles conditions il vit ici, aujourd’hui, à Metz.

 

Ce foyer héberge majoritairement des hommes afghans. Certains sont là depuis 2010, ne pouvant avoir un appartement, où une chambre plus grande, ils se contentent de 9 m² environ. Étonnamment, beaucoup de chambres sont vides, pour "laisser de la place pour les urgences et les transferts."

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