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LA

PASTORALE

DES migrants

 

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Corinne Maury travaille pour l'évêché, elle est animatrice laïque et adjointe à la pastorale des migrantscréée en 1991.  Les missions de ce service diocésain s’articulent autour de différents axes : l’accompagnement des migrants quelle que soit leur situation, qu’ils soient croyants ou non et la sensibilisation auprès de leur communauté et l’échange.

C'était innommable comme situation

Ce lieu de culture ce n'était pas pour les migrants

LORA

réfugiée irakienne

hassan

réfugié SOUDanais

HEND

réfugiée syrienne

Les premières arrivées 

Les ACTIONS DE LA PASTORALE

LEs bénévoles, ces nouvelles mamans

La responsabilité de la ville

À l'origine Corinne est éducatrice, elle s’est investie pendant onze ans au sein du secours catholique et notamment à l’accueil Jean Rodhain de Metz. Au départ, cet accueil recevait des personnes vivant dans la précarité et puis des migrants ont commencé à venir.

“Ça a été un électrochoc au sein de ce lieu, il y avait un peu cette notion : Nous accueillons les personnes françaises de souche ou habitant depuis longtemps la France."

D’après Corinne, pour certains bénévoles accompagner les migrants alors que la question pour les Français en situation de précarité n’est pas résolue, ce n’était pas évident. “On n'est pas riche quand on est un migrant. Mais en tout cas, cette confrontation pouvait s'avérer compliqué d’autant plus que lorsqu'on parle des migrants, les personnalités sont extrêmement différentes." Elle se rappelle avoir vu arriver des Soudanais il y a huit ou neuf ans qui ne parlaient pas un mot de français. Ces premières arrivées semblaient déjà massives pour les bénévoles qu’ils étaient.

L’investissement des associations sur la problématique de la migration a pris un tournant lorsqu’il a été question que 200 migrants viennent à Metz. Pour répondre à cette nouvelle demande, une table ronde a été organisée avec la municipalité. Les associations ont été interpellées pour savoir de quelles façons elles pouvaient accueillir les migrants. “Il est certain que nous avons tous été amenés à se repositionner et se reposer la question de notre engagement et d’un accueil plus spécifique pour les migrants.”

À l’initiative de plusieurs associations messines, un réseau s’est créé. “Une grosse partie de mon travail était sur les cours de français, je suis donc au sein du réseau de solidarité des associations messines dans le pôle culture et insertion.”

De nombreux évènements sont organisés par la pastorale des migrants comme les repas partagés. Des habitués, comme Lora une jeune mère de famille irakienne et Hend venue de Syrie, y participent activement. Elles suivent également des cours de français dans les locaux de Caritas et se joignent aux évènements culturels organisés par l’association.

Les bénévoles de la pastorale apprécient particulièrement la reconnaissance que l'on peut avoir envers eux. "Les mercis, je ne sais pas si nous on sait aussi bien dire merci."

Corinne, avec beaucoup d’émotion, raconte l’histoire d’Hassan. Un jeune Soudanais issu d’une famille nombreuse, dont son père et ses frères ont été tués. C’est sa mère qui lui a dit de partir pour le protéger.

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Depuis 2013,  le camp de Blida, surnommé le "camp de la honte" accueillait des migrants en attente d'une mise à l'abri. Des conditions de vie innacceptables, qui interrogent sur le rôle de la préfecture et de la mairie. Corinne Maury ne rejette pour autant pas la faute sur la ville de Metz. 

Je ne veux pas montrer à mes enfants ce que j’ai vu moi.

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J'ai essayé de rester dans mon pays, mais la situation était catastrophique.

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